1. |
À quoi joue-t-on
03:39
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À quoi joue-t-on, c'est pour de vrai,
on se sépare, on se déchire, bien qu'on ait su un jour s'aimer.
De quoi rit-on, et si c'était,
de nous, de ce fou tourbillon, de ce manège désenchanté.
‘ Y a des promesses qui durent encore, qui sont inscrites dans le béton,
et si ça c'était pour de vrai,
dis moi, dis moi que j'ai raison.
On peut marcher toujours ensemble, sur le chemin de la guérison, laisser nos âmes en paix, dis moi, que c'est la bonne décision.
À quoi joue-t-on, c'est pour de vrai,
on se sépare, on se déchire, bien qu'on ait su un jour s'aimer.
Et pense-t-on au temps qui passe, c'est le moment et tu le sais,
de laisser nos enfants en paix, de les voir enfin rayonner.
' Y a des larmes qui doivent sécher, et la revanche à enterrer,
la guerre, la guerre est terminée, et l'Amour a toujours raison.
Raison du fond qui fit le temps où l'on chantait encore ensemble, ce temps me donne des frissons, dis moi, dis moi que j'ai raison.
Ma fille, des larmes dans les yeux, nous a demandé le pardon, pour elle je veux devoir avouer, qu'elle donna le juste ton.
Le juste son de nos paroles, écoute ce que j'ai à t'offrir, aujourd'hui sonnent les carillons, c'est plus facile à faire qu'à dire.
On peut se prendre par la main, et se dire ô combien l'on s'aime, le reste, le reste est illusion, et tu le sais, que j'ai raison.
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2. |
Chante
03:28
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Tout ce qu'on t'a appris jusqu'ici c'est de la poussière, mon ami, qui désunit.
Il n'y a jamais eu de Demain, ce que tu as entre les mains c'est Aujourd'hui.
Alors, Chante, chante, chante, Il est temps qu'on se lève, Allez chante, chante, chante, que la guerre s'achève, Allez, chante, chante, chante, il est temps que l'on gagne, alors chante, chante, chante, le soleil sur la montagne.
Et il ne faudra plus avoir peur à présent de ce grand trésor, au fond de ton coeur,
Si tu voulais toucher l'Univers, chercher un peu de ta lumière, à l'intérieur.
Alors, chante, chante, chante, il est temps que l'on sorte, allez, chante, chante, chante, ouvre grand les portes. Allez, chante, chante, chante, Il est temps qu'on respire, Oh oui, chante, chante, chante, Tout ce qui t'inspire.
Toi qui commences à peine à grandir, écoute un peu ce que les Anges ont à te dire.
Pare bien tes ailes et tiens toi droit, fais la place à ton Esprit Roi, élève ta voix.
Oh oui, chante, chante, chante! Il est temps qu'on s'éveille, Allez, chante, chante, chante, cette Terre qui t'appelle, Allez, chante, chante, chante, Chante comme elle est belle, Allez, chante, chante, chante, chante, autant que tu aimes
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3. |
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Ce sont des rencontres de passage,
qui éclairent le ciel, repoussent les nuages.
Sur ces routes sauvages,
où l'on compte les pas des âmes en voyage, cheminant sur les rivages,
où d'infinis récits se lisent sur un visage.
Donnez-moi l'Amour, et la Lumière, et la Beauté,
je promets que tout sera partagé,
autour d'une main, d’un regard, d'un sourire qui naît,
dans une rencontre de passage, allez, allez
Allez, allez, va retrouver,
le goût de l'aventure, avant d'être trop sûr,
et croise les enfants et les sages,
pour éclairer ton coeur et rire des clivages.
S'il y a encore ici, de l'espoir, de la vie, c'est que tu as compris.
Qu'on te donne l'Amour, et la Lumière, et la Beauté,
et promets que tout soit partagé,
Autour d'une main, d'un regard, d'un sourire qui naît,
dans une rencontre de passage, allez, allez
C'est toi ma rencontre de passage,
un peu comme un virage qui me dit où aller,
un paradis, un présage,
que nos prières résonnent à travers tous les âges.
Nous donnerons ensemble l'Amour, la Lumière, la Beauté,
tu verras que tout sera partagé,
autour d'une main, d'un regard, d'un sourire qui naît,
dans une rencontre de passage, allez, allez,
Allez, donnez-moi l'Amour, et la Lumière, et la Beauté, je promets que tout sera partagé,
autour d'une main, d’un regard, d'un sourire qui naît,
dans une rencontre de passage, allez, allez
C'est toi mon ami de passage,
un peu comme un virage qui me dit où aller,
un paradis, un présage,
que nos prières résonnent à travers tous les âges.
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4. |
Euskadi
02:42
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Pour toi, Vive ma Terre
Et ses hommes en colère
qui déposent leurs armes au sommet des montagnes,
dans le lit des rivières, où coulent nos prières.
Pour toi, Vive ma Terre,
ses torrents et ses flammes,
des bouquets de bruyère et des immenses vagues
que chevauchent nos guerriers, en armure de sable.
Euskadi,
Ce qu'on dit, dans ton pays, pour l'Amour, Agur.
Pour toi, Vive ma Terre,
ses enfants et ses femmes
qui parcourent nos campagnes sur des chevaux de fer,
sûrs que rien ne les gagne, ni peur, ni frontière.
Pour toi, Vive ma Terre,
en ses ruines façonnées mille façons de croire
en ses repères sacrés, en ses mémoires cachées.
Euskadi,
ce qu'on dit, dans ton pays, pour l'Amour, Agur.
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5. |
Le cri des baleines
02:50
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C'est le cri des baleines, avant que l'Eau n'emporte,
ce qu'il nous reste d'Air.
C'est le Chant des sirènes, qui sonnent à la porte
des Princes de la Terre.
C'est le cri des baleines, qui délivre chacun,
de nos errances lointaines.
C'est le Chant des sirènes, qui font des idées mortes,
des rêves ascensionnels.
C'est le cri des baleines, qui voyagent au Vent,
de mon Monde Océan.
Elles crient que je les aime, dans le creux de la vague,
que nous sommes bien vivants.
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6. |
Dharamsala
06:08
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Qu'ici le destin nous épargne, nourris au sein de ces montagnes,
comme nos libertés sont fragiles, creusées dans cette Terre d'exil.
On offre à nos enfants des fils pour reconstruire nos chapelets,
et dans les rues parfois hostiles, ils vendent des bracelets pour la Paix.
Dharamsala,
mon coeur est là,
si toi, tu veux bien de moi.
J'ai déjà fui, je suis fatigué,
si tu savais comme j'ai marché pour te trouver, Dharamsala,
toi tu brûleras pas ma maison, juste ma peau, sous tes rayons,
et ta brume, c'est pas leur prison.
Prison de pierre, où sont restés mes frères et mes idées.
Mais ma liberté, mon combat sont venus à Dharamsala.
On offre à nos pères du beau bois pour reconstruire nos mandalas
On les entend dans les montagnes retrouver peu à peu leur voie.
Dharamsala, je suis venu,
peut-être que je repartirai,
c'est pas chez moi, Dharamsala, mais tu m'as offert tes bras
quand d'autres m'ont fait tant pleuré et m'ont chassé sans foi ni loi
de la Terre où je suis né, sur laquelle je ne peux retourner
Mais, je la vois, Dharamsala,
quand je grimpe en haut de tes plaines,
je la voix fanée par leur haine
sans notre âme, elle n'est plus la mienne.
Et ici, on offre à nos filles
des tissus d'Or et de la soie,
pour les voir encore plus jolies
dans les rues qui portent leur joie.
Dharamsala, si j'ai raison, accorde-moi le Pardon.
Quand j'entends leurs coups, leurs bruits sourds, fais résonner fort nos tambours.
Que s'écroulent leurs murs Siddhartha,
pour retrouver la paix en moi,
et nos prières et nos mantras,
tu sais qu'ils renaissent avec toi, Dharamsala.
Om manhi padme hum
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7. |
L'Arche
04:17
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Rester à l’ombre, je ne veux pas de ça,
Allez, viens-t-en dans mes bras
On a prédit une pluie, un orage
Il te faudra du courage.
Allez, allons, rassemblons nos enfants
et nous construirons une arche
nous chanterons la lumière de ce nouvel âge
loin de la guerre et du carnage
Je sais, je sais,
toutes ces joies étaient les tiennes,
tu brillais en petite reine
sur tes cheveux,
une couronne tressée de fleurs
comme un bouclier à tes peurs.
En grandissant,
ma fille on lutte contre le temps
cette perle fragile à nos coeurs,
On cherche encore le vent gracieux à toutes nos heures,
on fredonne ce chant du bonheur.
Je sais, je sais,
que tous ces rêves étaient les tiens,
mon petit prince,
lâche ton arme et prends ma main,
tu sais, tu sais,
il y en a d’autres sur le chemin,
enfants blessés à la quête d’un meilleur destin.
En grandissant,
mon fils, on lutte contre les gens
cette pierre précieuse à nos âmes
On cherche encore l’Amour, la paix,
pour pardonner de toutes nos forces
à ceux et celles qui nous condamnent
Enfant étoile, enfant soleil, avec tes larmes le déluge
et tes prières, la nouvelle Terre.
Mon petit frère, ma petite soeur, tu n’es plus seul maintenant
car sur notre arche,
nous sommes des milliers d’enfants.
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8. |
Vole
03:43
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Je suis de ces femmes au nom unique sur Terre,
elles portent celui de leur mère.
Quand elles s’élancent, lèvent alors le ciel et la mer, pour faire sonner jusqu’à toi leur chant dans la lumière.
Vole, déploie tes ailes Vole, embrasse le ciel
Je suis de ces femmes transcendant les hémisphères, pour venir au centre de la Terre.
Des oiseaux sauvages qui offrent sur leur passage
des enfants chantant dans tous les coins de l’Univers.
Vole, Déploie tes ailes,
Vole, embrasse le ciel.
Je suis de ces femmes caressant le soleil d’hiver,
celui dans lequel rayonnent les mots et les prières des hommes.
Ici, toutes les femmes naissent de toutes les directions
elles ouvrent grand leur coeur au moment de chanter cette chanson.
Déploie tes ailes, Vole, embrasse le ciel.
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9. |
Ce matin
04:08
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Mais, ce matin, je n'ai pas envie de parler,
ça fait longtemps qu'on ne s'est pas dit qu'on s'aimait, pourtant 'y a rien de plus important et on le sait.
On s'demande même comment on fait pour s’oublier. Viens un instant on va se réhabituer,
qui ose dire que ces choses-là sont compliquées. Regarde-moi droit dans le coeur et sans te cacher, laisse partir toutes tes idées noires en fumée.
Mais, ce matin je n'ai pas envie de compter
le nombre de fois, où je me suis trompée.
C'est derrière, là où les démons lèvent leur verre
avant d'agoniser du bien qu'on sait se faire
Viens un instant, réinvite-moi à danser
Il reste encore tout l'Univers à explorer.
On a promis qu'on donnerait tout l'Amour du Monde et même tout l'Amour des fois c'est pas assez.
Ce matin c'est cette nuit où on s'est pas couchés, c'est ainsi que les cieux sont restés éclairés. Viens un instant qu'on aille se réenchanter
Qui ose dire que ces choses-là sont compliquées.
Regarde-moi droit dans le coeur et sans te cacher Laisse partir toutes tes idées noires en fumée
On a promis qu'on donnerait tout l'Amour du Monde et même tout l'Amour des fois c'est pas assez.
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10. |
Chevauchée
04:31
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Cette nuit, l’envie de quitter mes rennes
avant que l’on me dirige et me traine.
Ma monture aujourd’hui ne rentera en scène
que dans l’immensité de la montagne reine.
Quelqu’un hier soir a ouvert le manège,
celle, je crois, qui m’appela Tonnerre.
J’avais tant espéré qu’un jour on me libère,
mais aujourd’hui je crois que c’est peut être un piège.
Cheval de fer, mes pas pourtant, façonnent la pierre
M’a-t-on laissé cette nuit vraiment galoper vers la Mer.
Allons, le Vent fera danser ma crinière,
et dans les plaines, mon unique mystère,
sera celui mes frères d’unir Ciel et Terre,
galopant des forêts jusqu’aux grandes rivières.
Sait-on jamais comme il est bon de vivre,
jusqu’au moment où l’on atteint la rive.
Je peux voir les villes devenir des déserts,
des routes et des empires balayer leurs frontières.
Tournoie encore, fais des chemins, des filaments d’or
Sabots cristal, jusqu’aux étoiles de verre, va chercher l’Univers.
Sait-on jamais comme il est bon de vivre,
jusqu’au moment où l’on atteint la rive.
Alors que je pensais à ce monde de fous,
je sentis tout à coup une corde à mon cou.
On m’entraina bien loin de l’horizon,
là où s’érigent de nouvelles prisons.
Mais mon coeur avait vu ce pourquoi j’étais né,
ne voulant plus servir, je me mis à hennir.
Cabre étalon, frappe les talons pour encore aller,
même enchainé tu offres cavalier l’air de la Liberté.
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11. |
Prélude
00:47
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12. |
Final
01:03
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Music: Tara & Cédric Moulié
Recorded at: L'Atelier (Cédric Moulié)
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TARA Paris, France
Auteure, compositrice et interprète . Tara a composé et auto-produit deux albums: Dharamsala en 2017 et Résilience en 2019.
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