1. |
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‘Y a plus d’Amour que de peur de velour que de terreur sur le toit de mon coeur
‘Y a plus d’idées vagabondes et cette sublime Terre ronde tout au creux de mon monde
‘Y a plus de feu que de glace plus de choses qui me dépassent et puis, la Vie qui m’embrasse
‘Y a mon âme au sommet des villes plus de parfum que d’épines puis tout qui est à sa place
***
‘Y a plus de foi que de mirages plus de Joie et de courage enfouies dans ces quelques pages
‘Y a moi qui cours aux quatre vents qui aime un peu trop les gens
et puis qui me fous du temps
‘Y a plus de feu que de glace plus de choses qui me dépassent et puis, la Vie qui m’embrasse
‘Y a mon âme au sommet des villes plus de parfum que d’épines puis tout qui est à sa place
***
Le Monde a besoin de ton chant le monde a besoin de ta danse le monde te laissera le temps le monde te donnera ta chance
‘Y a plus d’Amour et de fleurs sur le toit de nos coeurs, Seper.
***
Le Monde a besoin de ton âme Le Monde a besoin de ta flamme Le Monde a besoin que tu oses Le Monde a besoin de ta Rose
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2. |
Mattin
04:42
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Mattin, à l’aube de ses 27 ans faisait la course avec le vent au bord d’une mer déchainée.
On dit qu’il arrivait bien le premier, toujours un peu trop essoufflé, mais le corps et le coeur vaillants.
Marin, alors qu’il prenait l’Océan, suivait le vol des goélands jusqu’aux terres les plus éloignées. On vit qu’il arrivait bien le plus loin toujours un peu trop incertain mais l’esprit et le corps scellés.
Mattin, avec les yeux comme des étoiles, hissa les plus géantes voiles
jusqu’à des galaxies rêvées.
On dit qu’il n’y en eu jamais de plus belles toujours un peu trop éternelles même fragiles, tellement vraies.
Marin, alors qu’il contemplait le temps, décidait de vivre autrement,
chantait l’Amour, parlait de Paix.
On vit qu’il s’exprimait bien le plus fort toujours un peu trop pas d’accord le pas et les mots révoltés.
Mattin, qui voulait conquérir la Terre, de tous ses rêves de lumière, grimpa la plus haute montagne.
On dit que l’étrange marin dérange, qu’il serait bien avec les anges là où jamais les fleurs ne fanent.
On dit qu’il vola presque si haut qu’il est devenu un oiseau, impatient que la vie le gagne.
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3. |
Les Ancêtres
03:08
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Le temps tourne, tout doucement, mais quand même, et tes yeux sur la mer qui se promènent
Les ancêtres appellent une pluie diluvienne juste avant que je ne vienne...
Le temps tourne, tout doucement, mais c’est sûr, et ta bouche, entre les gouttes, murmure
Les ancêtres à nouveau révèlent leurs peintures juste avant que rien ne dure
Le temps tourne, tout doucement, mais c’est clair, et tes pieds s’enfoncent dans la terre
Les ancêtres jamais n’ont fait l’amour à la guerre juste avant qu’on les enterre
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4. |
Le Berceau
04:10
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J’ai de l’or dans les mains, ne vois-tu rien?
Sous la terre brûlée, reposent les miens.
Oui mais tout est toujours aussi beau
On chante encore la Vie, debout dans le Berceau.
Ils disent qu’on est pauvres, et que l’on n’a plus rien Sur la terre asséchée, qu’on a pris tous nos biens
Oui mais dans ce coeur il y a de l’eau
On a cette rivière sous la peau
Sur la carte du Monde, un visage savant
C’est ma Terre dorée au sourire envoutant
Oui mais tout ce qui nait ici est pillé en suivant Restent des feux de joie et des rêves vivants
On est riches de tout, de tout ce qu’on n’a pas
l’Éternité dans l’âme, des braises dans la voix
Oui tu sais tout de moi si tu souris encore quand s’effondre le ciel
Au fond de ce Berceau il se peut que l’on soit des étoiles pareilles
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5. |
L'Appel
03:47
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Au dessus des îles,
où certains façonnent dans l’Argile les continents,
vaillamment, va peindre l’air puis l’Océan
dans tant de couleurs qu’il y a de gens.
Sans plus écouter les idées reçues qui sonnent comme de vieux serments, trace des ponts là où ils sculptent des barrières,
avance et avance sans regarder en arrière.
Au creux des volcans où certains décident pourquoi, quand, où et comment, vaillamment va aimer la vie, prendre le temps,
dans tant de secondes qu’il y a de mondes.
Si on les entend, c’est que leur voix ose dépasser celle du vent.
Lance des chants là où ils entonnent la guerre,
lance tes plumes en armures d’arbres sur la Terre.
Au sommet des vagues,
où certains déferlent de peur que s’éteigne leur âge,
vaillamment va cueillir les perles des rivages,
de toutes ces manières, que tes frères sortent de leur cage.
Si on les comprend, c’est que nos vies osent nager à contre courant, invente des rêves en signe de trêve,
L’écume a parlé, c’est l’Appel du large.
Pero Eh! De algo se olvidan !
Naciste en un lugar: Tu proprio sistema solar
Eres un explorador y no un matador !
Porque en ti la vida esta y se extiende mas allà
Mas profunda es el alma, mas profunda la propuesta !
La vida se reinventa cuando saltas al agua, se alegra Y cuando te entregues, en tus brazos la recibes
Que tal te sientes ?
Eres el explorador de tu vida, el ganador.
Nadie te lo quitara. Hoy, decides tu vida !
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6. |
Rouge
05:04
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Rouge est ma peau quand se lève l’aube
De mes rivières il reste des morceaux
Ah le Vent fort qui souffle un peu encore
Les grandes plaines sous le soleil du Nord.
Vides à présent, riches de nos efforts
Les arbres courbent sous le poids de leurs morts
Ah le grand feu qui vient chasser l’hiver
les pierres qui hurlent comme chantent nos mères.
Rouge est ma peau quand se lève l’aube De mes grands lacs il reste des ruisseaux Ah la belle pluie guérira nos blessures les sages disent que rien jamais de dure
Vive lumière quand se lève le jour
les grands guerriers qui tombent à genoux
Ah cette flèche vendra percer l’aurore
des hommes libres dans la foule qui dort
Rouge est ma peau quand se lève l’aube
de mes forêts il reste des roseaux
Ah la belle ronde fera danser le Monde
Nos voix s’élèvent quand le tonnerre gronde
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7. |
Le Passage
03:27
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Je me souviens des belles heures à chercher le bonheur, prenant de la hauteur Un grand coeur de chevalier et deux ailes d’acier ne pensant qu’à voler.
M’élevant au dessus des îles, comme un oiseau sauvage je fuyais la ville
N’offrant mes pieds qu’à la plage et au sourire des mouettes jouant avec les vagues
Perçant le lit des nuages créant à l’infini de nouveaux paysages
Je n’ai qu’une chose à te dire: « Ô soleil, au plus haut, éloigne moi du rivage ! »
Un jour que je me levais trouvant alors trop lourdes mes deux ailes d’acier
Je décidais le coeur plein de courage de par moi-même m’élever
Il me fallut pour cet unique voyage atterrir mes frères jusqu’à la Terre
Au milieu des papillons virevoltants et des plus beaux coquillages.
Le sable de près ressemble à de l’or et l’écume caresse mon visage
Je vois les sourires que j’ignorais alors, je suis prêt pour ce nouveau passage !
J’en suis le premier surpris de ce que j’ai appris
À force d’aimer tant la vie, je suis aimé à l’infini !
Et je vole, vole, vole de mes ailes nouvelles arc en ciel ! Je décolle, colle, colle sur mon coeur cet amour éternel !
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8. |
Traversée
03:38
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C'est le désert
Où marcher pour te trouver
même si, mon frère, c'est ici que je suis né.
Tentes berbères,
de peaux et de draps froissés
Oh nuit d'hiver s'empare des chaleurs d'été.
Chantent nos mères,
et la pluie vient à tomber,
c'est sur la Terre que nos pieds nus vont danser.
Je suis là tout à côté,
la pluie, le vent, dans le silence
mêlent toutes nos existences.
Ô Grand Mystère,
où marcher pour te trouver,
même si, mon frère, c'est ici que je suis né.
Forêts et pierres,
arbres voûtés sous le ciel,
lacs et rivières où renaissent nos ainés.
Frappez les tambours,
et le vent vient à souffler,
C'est pour l'Amour que nos pieds nus vont danser.
Je suis là tout à côté,
la pluie, le vent, dans le silence
mêlent toutes nos existences.
Villes éphémères,
où marcher pour te trouver,
même si, mon frère, c'est ici que je suis né.
Grand réverbère,
sur les trottoirs animés,
étoile de verre où les regards sont croisés.
Appelle le Silence,
le soleil va se lever,
c'est en pleine conscience que nos pieds nus vont danser.
Je suis là tout à côté,
la pluie, le vent, dans le silence
mêlent toutes nos existences.
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9. |
Amalurra
04:33
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Douce brise se déguise en rafales de vent, c’est moi.
Tout alentour souffle à son tour, tourbillonnant, c’est moi. Leize sakon barnetik kantuz ari naiz, ni Mari
Lau zaldiko suzko gurdian gidari, ni Mari
L’eau à fleur de peau, qu’est ce qui est beau? c’est moi. Coule, découle, encore écoute,
sens, ressens, sans jugement, ce sang, c’est moi.
Urrezko orraziaz erreka gardenean adats luzea orrazten ari naiz, ni Mari
Feu, Désert, Volcan, sens tu ma sève? prends ce temps, Je te soulève arbre géant, c’est moi.
Vagues dans le ciel blanc, montagne et roches en dedans, Source rare comme un diamant, soleil sur l’Océan, c’est moi: Amalurra.
Herensugea oinetan, soineko gorriz jantzita Euri, eki ostadarren agintari ni Mari, Amalurra
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10. |
Libres, Phénix et Rois
05:28
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C’est fini de se fuir, se rétrécir, se nuire, aujourd’hui j’ai compris.
Les cloches sonnent le Nouveau jour et puis, je veux vivre ma vie.
C’est assez d’avoir peur, restant floue et fugace, je peux prendre ma place.
Je me relève et puis debout,
je fais fondre la glace.
Tout bouge, tu vois Tout va,
tout est déjà là.
On grandit comme ça, libres, phénix et rois.
C’est le temps de se dire comme on est, magnifiques et entiers.
Il n’y a plus d’esclaves ni de naufragés, quand la Voie est tracée.
C’est le jour dans la nuit,
reviens aux vents d’ici.
C’est la mort de la mort, la douleur et l’ennui et mon coeur qui en rit.
Tout renait de ses cendres, plus joyeux et plus tendre. On grandit comme ça, libres, phénix et rois.
C’est un instant sans temps, un souffle continu
et ta main dans la mienne.
Un voile qui se lève
sur une étoile nue
un printemps de merveilles.
Tout vit, tout vibre en moi, C’est la Vie qui est là. On grandit comme ça, libres, phénix et rois.
Tout vit, tout vibre en toi, C’est la Vie qui est là. On grandit comme ça, libres, phénix et rois.
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11. |
Endless Melody
03:56
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It happens to be a sweet melody
It happens to be a meaningful story We stand on the edge
like a bird in a cage
We can’t stop the fight,
Give up nor stay blind.
To anything we live For anything we give In the stream of our life We build our dreams As simple as it seems
It begins in our heart
And so here we stand
In the middle of our Land Fire, Air, Water, Earth Standing-up for true Love Playing the sound of Life We're just walking the talk
As long as we stay hidden and shy
Light won’t shine for us to guide our way. We are so much more than we can imagine For any prayer
Up above, rings a bell
R
And so be the wind when it cuddles the leaves
And so be the Earth when it welcomes our feet The fire in us moving up the love stream
The water in us telling us where we belong
R
Any time you feel like a motherless child You just have to play this phoenix melody
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TARA Paris, France
Auteure, compositrice et interprète . Tara a composé et auto-produit deux albums: Dharamsala en 2017 et Résilience en 2019.
Folk/Pop/World/Chanson
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